Conférence du mardi 8 mars 2016 ;
Vie des princes et vie des paysans à travers le manuscrit Les Très Riches Heures
du Duc Jean De Berry ;
I] Introduction
- ANTIQUITE: -3500 – 476
- MOYEN-AGE: 476- 1492
- HISTOIRE MODERNE:1492-1789
- HISTOIRE CONTEMPORAINE:1789- nos jours
Rappel des différentes périodes de l’Histoire, afin de situer le Moyen-Age
Le sujet de notre conférence se situe donc à la fin du Moyen -Age, période difficile, marquée par la propagation de
la peste noire ( 1348-1352) qui décime entre un quart et la moitié des populations en Europe, ainsi que par des
troubles causés par la guerre de 100 ans ( opposant anglais aux français, plus guerre civile opposant Armagnacs et
Bourguignons)
– Présentation du manuscrit : diapo 3
Ce « voyage » au Moyen-Age prend appui sur un manuscrit : Les Très Riches Heures du Duc de Berry ; manuscrit
( livre écrit à la main sur du parchemin, l’imprimerie n’apparaissant que vers 1450), contenant des enluminures
(peintures en miniatures ) sur des pages pleines ou en illustrations de textes ; ce manuscrit est un livre d’heures, à
savoir un livre religieux, très prisé de la noblesse, qui ,soucieuse d’imiter les clercs, souhaite se doter d’ un
« programme » de dévotion ;ainsi , un livre d’heures comprend des prières , des psaumes , des extraits
d’évangiles, mais aussi un calendrier comme c’est le cas pour Les Très Riches Heures , qui s’ouvre sur le mois de
janvier.
La réalisation de l’ouvrage commence en 1411, et aurait été terminée vers la fin du XV ème siècle ( une quinzaine
d’artistes auraient contribué à son élaboration) ; il est donc inachevé lorsque meurt son commanditaire, le duc
jean de Berry ;
– Présentation du Duc Jean de Berry ( 1340-1416) diapo 5 ;
personnage de l’Histoire peu connu, et pourtant ,
personnage incontournable à son époque : fils, frère, oncle de rois de France ;
Il est le troisième fils du roi Jean le bon ( Jean II), dont le portrait ( diapo 4)est le plus ancien tableau connu
d’un roi de France….tableau visible au musée du Louvre ;
Le duc Jean de Berry a donc approché de très près le pouvoir sans jamais y accéder; il a néanmoins eu un rôle
important au niveau diplomatique, en tant que conseiller auprès des rois ; il est essentiellement connu pour son
goût du luxe, et son intérêt pour l’art :grand collectionneur de tableaux, de livres( 300 manuscrits), d’objets
d’orfèvrerie, et grand bâtisseur ( palais de Poitiers, Bourges, chapelle de Riom et d’autres encore), Jean de Berry
est un des plus grands mécènes du Moyen-Age et donc…….un homme très dépensier !
– Quelques éléments de biographie qui inscrivent ce personnage hors de la norme :
Il est mort à 76 ans , à une époque où la durée de vie moyenne s’établit autour de 45 ans ;
Ses parents auront 9 enfants nés vivants, sur les 9, 8 parviendront à l’âge adulte, alors que jusqu’au XIX ème
siècle, on a coutume de dire qu’il faut « deux enfants pour faire un adulte » , puisque la moitié des enfants
mouraient avant d’y être parvenus; le Duc Jean va donc passer son enfance à Vincennes entouré de ses nombreux
frères et soeurs auxquels se joignent les cousins ;imaginons donc toute cette petite troupe vivre dans une joyeuse
ambiance de pensionnat !!
Enfin, pour compléter biographie, toute petite eu égard à sa vie bien remplie, relevons qu’il s’est marié deux fois,
et que sa deuxième épouse jeanne de Boulogne, n’avait que 12 ans lorsqu’elle épouse Jean, âgé lui de 50
ans ;même si on ne peut généraliser, dans la noblesse, les intérêts passent avant toute notion d’épanchement
naturel, l’amour venant ( ou pas) après et pendant le mariage ;
Pourquoi présenter ce manuscrit ?
Grâce aux magnifiques illustrations, ce manuscrit nous renseigne sur la vie des princes et, plus rare à cette
époque, sur la vie des paysans ; ces derniers, plutôt mal perçus par l’élite, font rarement l’objet de commentaires
chez les lettrés et artistes ;
II] La vie des princes ;
– Le cadre de vie : les princes vivent dans de magnifiques châteaux,
qui, au XV ème siècle font l’objet de restaurations pour offrir une demeure plus confortable ; ainsi, de
nombreux châteaux forts sont transformés en châteaux de plaisance, comme c’est le cas pour le château de
Mehun-sur -Yèvre ( Cher), demeure préférée du duc jean : les archères sont devenues de larges fenêtres afin
d’ y faire entrer plus de lumière et les tours dont le caractère défensif est toujours marqué par la présence des
créneaux sont rehaussées de niveaux sculptés en dentelle de pierre….à noter également l’élégance de la
chapelle ( début du gothique flamboyant) ; le château est le symbole visible de la puissance et de la richesse
du personnage ;
– Le banquet : cette enluminure illustre le mois de janvier ; le duc offre un banquet afin de recevoir les vœux de
ses vassaux, qui, pour l’occasion lui apportent des cadeaux ; plusieurs personnages se distinguent : le duc est
au milieu, il invite les convives à s’approcher ( lui ou son chambellan qui se tient derrière) ; un prélat est à sa
droite ; on remarque l’écuyer tranchant dont la fonction est de couper la viande ( personnage de dos) ; un
lévrier blanc, animal de prédilection de la noblesse est nourri par un serviteur ; deux petits chiens se
positionnent sur la table ;
– La vaisselle témoigne du luxe du personnage : le dressoir à gauche montre de belles pièces d’orfèvrerie tandis
qu’à droite on aperçoit une nef de table en or ( pièce de vaisselle présente sur les tables princières à partir de
cette époque et contenant les objets de table, les épices) ;celle-ci, comble de raffinement, supporte de
chaque côté, un ours et un cygne, animaux préférés du duc et emblèmes de sa devise ; on les retrouve
également, sur le dais , au-dessus de la cheminée, entourant les fleurs de lys, symboles de la monarchie
française ; les couverts sont absents, car , même chez les nobles, on mange avec les doigts, les trois premiers,
et on s’essuie sur la nappe ; la fourchette n’apparait que plus tard, la cuillère est l’ustensile le plus répandu,
tant chez la noblesse que chez les paysans .La même assiette, ou parfois la même tranche de pain sert à poser
la viande ( le tranchoir) et est partagée par deux convives…
– La table est constituée de tréteaux en bois sur lesquels on a posé une planche ( idem dans la paysannerie) ;
ainsi , quand vient l’heure du repas, on « met »ou on « dresse » effectivement la table ; à noter que les cours
sont encore itinérantes, que les châteaux sont vides en l’absence des princes, et qu’il est donc essentiel de peu
s’encombrer…pour la paysannerie, les maisons étant petites et constituées d’une pièce unique, ce système de
tréteaux apporte un gain de place ;
– Les repas se composent de 5 mets, et sont souvent commencés par des fruits crus ; sur l’image on peut
apercevoir des assiettes garnies de petites cailles sans doute…au Moyen-Age, la symbolique est très
importante : les aliments n’ont pas tous la même valeur : plus ils approchent du ciel ( oiseaux, fruits qui
poussent sur les arbres) plus leur valeur est grande et plus leur présence sur la table des princes est appréciée;
à l’inverse, les légumes qui poussent sous terre, sont laissés aux paysans ;
– pour chaque met, tous les plats sont disposés sur la table et chacun se sert comme il l’entend ;
– Enfin , les vêtements des personnages témoignent du haut degré de leur rang social : le duc jean porte un
collier en or , un bonnet de fourrure , un vêtement très long bleu ( couleur du ciel, symbole du piété) qu’on
devine taillé dans une étoffe luxueuse ( ( soie, velours) ; le vêtement long est encore porté par le roi, les
prélats, les personnes âgées et les magistrats alors que depuis 1340, les vêtements amples et longs cèdent la
place à des vêtements courts et ajustés à la taille , généralement plus près du corps ; les chausses (sorte de
collants) sont très moulants ;cette nouvelle mode déclenche des critiques de la part des contemporains qui y
voient une dégénérescence de la noblesse, « des attentats à la pudeur » ; de même, si on regarde le
personnage situé à côté de l’écuyer tranchant, on remarque que ses vêtements et ses chausses sont de
couleur différente : ce type de costume ( costume mi-parti) qui divise le corps en deux dans le sens de la
hauteur est très à la mode, mais également mal vu, car assimilé au costume des jongleurs ou celui des fous !
Comme quoi, au Moyen-Age aussi, la mode vestimentaire fait débat et oppose les générations ;
Pour conclure, ce banquet permet au duc Jean de mettre en valeur sa fortune et sa puissance ;
Les occupations de la noblesse : la 9ème diapositive montre une fête donnée par le duc Jean à l’occasion du
premier mai , jour alors traditionnellement consacré à l’amour, au renouveau de la nature assuré par le retour des
beaux jours ; donner des fêtes fait partie des devoirs d’un prince ; au son des flutes et des trompes, les personnages se
rendent en forêt, parés de colliers et de parures composés de feuillages ; les rameaux ramassés et rapportés serviront
aussi à décorer les maisons et les rues ;
L’ harnachement des chevaux est en phase avec la tenue des cavaliers ;
Cette scène se déroule devant le Palais de la Cité (aujourd’hui conciergerie ou palais de justice de Paris) , demeure
royale jusqu’au XVème siècle, avant que les rois ne choisissent de s’installer dans la forteresse du Louvre ( voir plus
loin);
La dixième diapositive (mois d’août) montre un départ de chasse au vol ,
privilège de la noblesse : on aperçoit le fauconnier qui porte deux faucons sur son bras gauche et tient une longue
perche dans la main droite, pour secouer arbres et buissons afin de provoquer l’envol des oiseaux ; la chasse au vol
requiert une certaine adresse, patience, qualités propres à la noblesse qui l’inscrit dans son parcours éducatif ;
A l’arrière, on peut apercevoir une scène de moisson, et des personnages se baignant nus pour se rafraichir…les
hommes et femmes du Moyen-Age sont à l’aise avec l’eau, ce qui sera moins le cas pour les périodes suivantes ;
III] Mode de vie des paysans
D’autres diapositives du calendrier, présentent des paysans dont les activités sont liées au cycle des saisons ;
Diapositive 11 : il s’agit du mois de février ; la diapositive présente une maison paysanne, des personnages et en
arrière –plan, un village groupé autour de son église….à noter qu’aux alentours de l’an 1000 ( voire un peu avant),
débutent de grands défrichements qui donneront naissance à de nombreux villages en Europe, dont la forme varie en
fonction de la région ;
– Au premier plan : la maison entourée d’un enclos en osier tressé pour marquer la limite de l’espace et l’entrée
non désirée des bêtes sauvages ; les murs de la maison sont en bois, la pierre de taille, plus couteuse, est
réservée pour les demeures nobles ou ne sert qu’aux fondations de la maison ; la maison est bien souvent
constituée que d’une seule pièce ; celle-ci ne dispose que de deux petites fenêtres…..pas de vitres dans les
maisons paysannes, donc il faut limiter les ouvertures ; tout comme la porte d’entrée , les fenêtres sont
fermées de l’intérieur par de grand volets de bois et une barre ; on aperçoit une cheminée , mais dans de
nombreuses maisons paysannes, un simple foyer situé au centre de la maison assure la chaleur du
logis….complétée par celle dégagée par les animaux vivant à l’intérieur ( pas le cas ici) ;
– Peu d’ouvertures, foyers ouverts, il faut s’imaginer nos ancêtres vivre dans l’obscurité et la fumée….d’où les
nombreux problèmes respiratoires dont ils souffraient ; n’oublions pas cependant que l’essentiel de la journée
est consacré au travail et amène les paysans à vivre dehors…le mobilier est restreint, on remarque un lit mais
généralement, de simples paillasses font office de literies, partagées par plusieurs personnes ; du linge est mis
à sécher.
Dans l’enclos, on trouve également une bergerie, un petit bâtiment ( grange) , 4 ruches en paille : utilisé pour
sucrer l’alimentation et comme médicament, le miel est un produit cher, dont la vente apporte un
complément de revenu intéressant ; il y a aussi un pigeonnier, une charrette, des tonneaux , des pigeons ;
– Un personnage se rend au village avec un âne qui porte des sacoches, un autre, vêtu de chausses ( bas de
laines) montées au niveau des genoux, d’une chemise et d’une tunique ouverte, coupe du bois, tandis qu’une
femme , semblant saisie par le froid, se dirige vers la maison où deux femmes et un homme ( au milieu) se
réchauffent près du feu… .la femme qui apparait au premier plan porte une chemise longue blanche (souvent
en lin) recouverte d’une tunique de même longueur ( laine ?) ; les deux autres personnes, possèdent des
chausses , si vous regardez bien, leur tunique relevée laisse apparaitre leur partie la plus intime…..parfois les
hommes portent une sorte de chemise qu’ils rabattent pour faire un caleçon, mais d’une manière générale,
c’est une époque où les sous-vêtements ne font pas partie de la garde-robe !!
En conclusion, cette image nous montre un mois où le monde paysan n’est pas au travail (type de
représentation plutôt rare) ; l’observation des vêtements, de l’habitation, des occupations témoigne des forts
contrastes qui existent entre le mode de vie des paysans et celui des princes ; ceci dit, le relatif confort de la maison
( cheminée, lit) et les installations ( bergerie, pigeonnier) indiquent un milieu paysan assez aisé ;
Diapo 12 : mois de mars , les labours ;un paysan, vêtu d’une tunique mise par-dessus une chemise bleue, les jambes
protégées par des chausses, laboure un champ avec une charrue qu’il dirige de la main droite ; l’outil tiré par des
boeufs est en bois, mais le soc est en fer ; la charrue et l’utilisation du fer se développent à partir du XIIème siècle ce
qui a entrainé de meilleurs rendements agricoles ; au second plan à gauche, une scène de taille de vigne, et à droite ,
des semailles ; au milieu, un monument qui sert de borne ; le château de Lusignan est représenté à l’arrière -plan ;
Diapo 13 :mois de juin , mois de la fenaison : il fait chaud, une femme qui rassemble le foin avec un râteau a relevé
sa tunique, tandis que l’autre le rassemble avec un râteau ; plus loin, trois hommes coupent l’herbe avec une faux ; à la
campagne, les habitants sont pieds nus dès qu’il fait beau ; autrement on se chausse de sandales ou de sabots ;
l’ensemble monumental présenté en fond d’image est le Palais de la Cité, aujourd’hui palais de justice dans lequel se
situe la Sainte Chapelle, édifiée par le roi Louis IX ( saint Louis) pour accueillir la Couronne d’Epines, et un morceau de
la vraie Croix ; l’emplacement de cette scène correspondrait aujourd’hui à la bibliothèque Mazarine ;
Diapo 14 : mois de juillet consacré à la tonte des moutons et à la moisson : devant le palais de Poitiers ayant
appartenu au duc Jean de Berry, des moutons sont tondus avec de longs ciseaux, la moisson est faite à l’aide de
faucilles ; l’un des paysans est très peu vêtu, les deux se protègent du soleil par un chapeau de paille….que ce soit en
hiver en été, chez les paysans ou les nobles, bonnets, coiffes en cônes chez les femmes, chapeaux, chaperons,
ect…couvrent les têtes ; ce n’est réellement qu’au XXème siècle, que ces accessoires sont délaissés ;
Diapo 15 : mois de septembre voué aux vendange ; cette scène saisit les personnages sur le vif : à gauche, une
femme enceinte se repose, l’homme à ses côtés se laisse aller à goutter une grappe de raisin ;un personnage très
penché laisse voir son « caleçon », d’autres coupent les grappes pour les mettre dans des paniers en osier , qui seront
ensuite acheminés par des boeufs ou des ânes ; cette scène se déroule devant le château de Saumur ; entre lui et les
vignes, on aperçoit la lice où devaient se dérouler les tournois ;
Diapo 16 :au mois d’octobre , ont lieu les semailles ; un paysan couvert d’un bonnet sème à la volée, des graines qu’il a
prises dans une écharpe ; ses chausses sembles usagées car trouées ; un cheval tire une herse alourdie par une pierre
afin que les sillons soient plus profonds ; plus loin un épouvantail , la seine, et la forteresse du Louvre construite par le
roi Philippe-Auguste au XIIeme siècle pour renforcer la défense de Paris : n’oublions pas que le Louvre, avant d’être un
musée sous la révolution française ( en 1793), est devenu résidence royale, après l’abandon du palais de la cité ( vu
avant) ; on devine au milieu le donjon ; l’enlumineur a aussi figuré des personnages vaquant à leurs occupations ;
Diapo 17 : le mois de novembre est celui de la glandée : les paysans emmènent les porcs se nourrir dans la forêt ; la
forêt tient un rôle important dans les sociétés du moyen-Age : elle fournit le bois de construction, de chauffage,
produits alimentaires qui complètent le potager ( baies, petit gibiers, châtaignes, ..) et sert de terrain de pâture pour
les troupeaux ;
Conclusion :
Ce manuscrit enluminé dont il faut apprécier la précision, la finesse des traits, et les couleurs constitue un excellent
témoignage de la vie des princes et des paysans en cette fin du Moyen-Age ; bien sûr, compte tenu de la richesses des
images, nous ne pouvons pas ici les commenter avec exhaustivité…la description de tous les .châteaux présents dans
ce manuscrit représenterait à elle seule une longue étude…et une longue conférence !
Par ailleurs, ce manuscrit nous renseigne sur le duc Jean de Berry, grand mécène, soucieux de montrer sa puissance et
soucieux de du souvenir qu’il laissera aux générations suivantes ; alors que reste-t-il de ses immenses richesses
accumulées ?
peu de choses, si ce n’est des ruines comme le château de Mehun-sur Yèvre ( diapo 19) dont il reste le
donjon que vous pouvez essayer de reconnaitre sur la diapositive 7 ( tour de droite, devant) ; à noter que c’est dans la
dernière salle de ce château que mourra son petit-neveu, le roi Charles VII, ;
Enfin, ce manuscrit, très rarement exposé, se trouve au musée condé de Chantilly ( diapositive 20) ;
ce château, sert aujourd’hui d’écrin pour abriter les collections accumulées par un autre grand amateur d’art, le duc d’Aumale qui à sa
mort l’a légué à l’Institut de France ;
Vous pouvez poursuivre ce voyage au Moyen-Age par des lectures ou la visite de certains lieux :
Bibliographie :
Pour une approche du sujet traité en conférence :
CONTAMINE Philippe, la guerre de 100 ans, en France et en Angleterre, Hachette, coll. « la vie quotidienne » 1994
DUHAMEL Pierre, Jean De Berry le frère du roi,, Royer saga histoire, 1996
DUFOURNET Jean, Les Très Riches Heures Du Duc De Berry, Bibliothèque de l’Image, 2000
Pour une approche globale du Moyen-Age, et accessible à tous :
GAUVARD Claude : Le temps des Capétiens 987-1328 , Paris, ,PUF, 2003
Le temps des Valois 1328-1515, PARIS, PUF, 2013
Livres très agréables à lire, de très bonnes synthèses ; Claude GAUVARD est également spécialiste de tout ce qui
concerne la justice et la violence au Moyen-Age , ses études ont d’ailleurs été publiées ;
– L’Histoire de France, sous la direction de Joel Cornette en plusieurs tomes, Belin ; très belle collection, bien
illustrée, aujourd’hui, c’est La collection de référence pour tous les historiens ;
– KENDALL P.M, Louis XI, Fayard, 1997; considérée comme la meilleure biographie d’un roi de
France….passionnant;
– Un très bon roman : KEN FOLLET, les piliers de la terre, livre de poche, 1992
Vous pouvez visiter , sur les traces du duc Jean de Berry ;
-à Riom (63) : la chapelle construite par jean De Berry ;
– dans le Cher : Bourges :ancien palais du Duc Jean De Berry aujourd’hui siège du Conseil général du Cher….
Cathédrale de Bourges, où se trouve le somptueux gisant du duc ( dans la crypte)
Le Palais Jacques Coeur… et le centre ville de Bourges…
– Le château de Mehun-sur-Yèvre ; ( billet couplé avec le Pôle de la porcelaine, cette ville ayant accueilli au XIX
une usine de porcelaine, toujours en activité aujourd’hui…..vous pouvez y acheter de la porcelaine française
au kilo !!!! n’hésitons pas à soutenir notre industrie !!!
– Et si vous venez dans la région du Cher : abbaye de Noirlac, le château de Valençay ( château magnifique du
prince de Talleyrand, et la maison de George Sand, à Nohant-Vic ;
Isabelle MINCHIN ;